NOSTALGIE QUAND TU NOUS TIENS

Publié le par L'insolent

Ce soir, les aminches, je vais pas me casser le fion à vous caguer un tuc au petits oignons, vu que je le vois bien, vous, vous voulez pas vous déchirer le prose. Peu de retweet, pas d'abonnement à la newsletter ! Pourquoi j'irai m'exploser la turbine, alors que vous, même un petit clic ça vous pêle le jonc !

 

Alors, comme je ne suis pas dégueu, je vous adresse, quand même, un texte de Perret, avec l'espoir que ça vous déride la raie publique. Que ça va vous amuser le frifri !

Et demain je verrais ce qu'il convient de faire. Ca va tragédier dans la sanction. Aller au rebecca. Y'a du pet dans l'atmosphère !

Alors, un petit retweet ou deux et une inscriotion à la newsletter, vous voyez comment calmer le bouc !

Surtout vous mes mignones !

 

 

Pépé la Jacqtance

Pierre PERRET

(à me copier 100 fois pour demain ! )

 

 

Quand Pépé la jactance
Truand de Gennevilliers
Nous causait de la vieille France
Nous tous on en bavait



Y nous disait les mecs ouvrez vos escalopes
Je vais vous déculotter d’un petit coup mes souvenirs
Du temps ou j’étais mac je fumais pas des clops
On montait sur des coups sans avoir le tracsir
J’avais des petits sujets un tantinet marioles
Des qui nourrissent un homme au moins pendant vingt ans
Pour faire des trucs comme ça faut pas de crampes aux guiboles
Dans ce métier l’escalier c’est ce qu’il y a de plus fatiguant

Après un beau fric-frac on cassait la bectance
Sardoche dégoulinante sur du brignolet au beurre
Croyez pas pour autant qu’on se tirait en vacances
A six plombes du matin on relevait les compteurs
On allait voir nos escaladeuses de braguettes
Marchander le beefteack avec des petits gourmands
Mais comme c’était pas des futés de la balayette
Ça prenait cinq minutes elles passaient au suivant


Sourdingue autant que miro Paulo les belles manières
Avait des p’tits tapins qui fleurissaient partout
Mais comme il avait sa prostate en bandoulière
Chez Rosette et Nina il allait plus beaucoup
Elles avaient toutes un sou d’amour pour sa tire-lire
Prends mon bijou de famille papa je te le confie
Moi le printemps ça me fout la praline en délire
Le soissonet rageur l’abricot en folie

Nous étions quatre enfants d´une famille très unie
Ma sœur était putain mon frère était curé
L’autre était brigadier dans la gendarmerie
Et moi j’étais hareng boulevard Edgar Quinet
Les flics nous gênaient pas groupés autour d’un poêle
Dans un commissariat y becquetaient des p’tits fours
On savait que c´était pas eux qui viendraient faire du gouale
Là ou y faudrait autre chose y z’ont que des yaourts

 

PERRET-PIERRE-2.jpg

(source : GOOGLE Images)

Publié dans BILLET 'HUMEUR

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