CHRONIQUE DE LA TROMPE

Les malheurs de BABAR

(source COOGLE Images)

Thierry MAYER, professeur d'Economie à Sciences-Po et conseiller scientifique au CEPII :

- "Si le gouvernement décidait d'obliger UNILEVER à céder la marque l’Elephant, la France serait alors reléguée au niveau des Etats les moins sûrs pour les investissements étrangers, comme le sont aujourd'hui la Russie ou l'Inde. Pas sûr que le jeu en vaille la chandelle... "

C’est une histoire de « cornecul » entre des gens qui ont de la mémoire.

Le richissime groupe américain UNILEVER, propriétaire de la marque de thé et tisanes l’Éléphant, qui a résolu de fermer son site de Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, a bien accepté de céder les bâtiments et les machines pour 1 € symbolique – ce qui représente déjà une petite pincée de millions – a proposé de dégager 12 Millions d’Euros pour aider les salariés à redémarrer l’activité, mais ne veut pas aller plus loin !

Mais la CGT et ses sbires – les Messieurs-toujours-plus du syndicalisme-voyou – n’entendent pas lâcher le morceau comme ça ! 

Fort des promesses d’un certain François HOLLANDE, candidat en campagne, le syndicat gauchiste – qui a obtenu le soutien du « ci-devant », nobliau de la Gauche-pâté, Jean-luc MELENCHON, ce matin – veut le beurre, l’argent du beurre et se faire sucer par la crémière.

Les ex-salariés ont en projet de monter une SCOP, pour exploiter l’usine.

Mais si ces pitres veulent bien se partager les bénéfices de la future production, ils n’ont pas l’air chaud-chaud-chaud, bouillants pour partager les investissements. 

C’est déjà le contribuable Marseillais qui a mis la main à la poche – certes racheté 1 € symbolique, mais qui coûte de l’argent en entretien et frais divers à son nouveau propriétaire – et les « Fralib’s », 187 braves mecs menés au désastre par une CGT obtuse, verraient bien l’Etat investir dans leurs « petite entreprise pour qu’elle ne connaisse plus la crise !.

Et pour arriver à leur fin, il faut deux choses : du pognon ! et une Loi qui dépossèderait une Société Américaine de son titre de propriété sur sa marque – L’Eléphant – sans coup férir.

La France HOLLANDAISE deviendrait alors une République bananière où le droit international – et Français – serait bafoué, pour permettre au candidat élu de tenir ses promesses de campagne.

Moi je croyais qu’une SCOP, s’était une structure juridique qui permettait aux salariés de racheter « leur » boîte, en investissant chacun une petite somme – au regard du Grand Capital, qui brasse des milliards de dollars – et sauver leur emploi. 

Dans une SCOP, tous les « patrons-salariés » ont « UNE » voix au Conseil d’Administration, quelque soit le montant de leurs investissement personnel. Il y a que les bénéfices qui se distribuent – on est Marxiste mais pas cons quand même ! - au prorata de l’argent investit.

En quelque sorte, les salariés de FRALIB sont marxistes … tendance Groucho.

Alors que le sémillant MONTEBOURG  nous « cague » - comme ils disent à Géménos – un plan voiture électrique pour sauver PSA, on va encore investir des millions pour sauver moins de deux cent emplois. 

Autant dire un cautère sur une jambe de bois.

Il paraîtrait qu’ils ont absolument besoin de la marque l’Eléphant pour réussir !

Je me permettrait de faire une petite suggestion.

Tout d’abord en hypothéquant leurs maisons – à l’instar des commerçants, artisans, professions libérales qui se « lancent » pour s’établir à « leur compte » - les FRALIB’S emprunteraient tous 100.000 € à leurs banques.

Ils placeraient cette petite somme dans « leur » boîte, puisqu’ils y croient si fort ! 

Ils conserveraient la somme en compte courant dix ans, pendant lesquels ils rembourseraient leur prêts et s’accorderaient qu’un petit salaire, le temps de dégager des bénéfices et trimeraient comme des malades 60 à 70 heures par semaine pour « lancer » la boîte …

Mais merdre de merdre, comme disait UBU, je suis en train d’inventer le capitalisme ! 

Et ça : la CGT et MELENCHON n’en veulent pas :

Allez, je vais faire, moi aussi, le Monsieur-plus !

J’offre une idée de plus au FRALIB’S ! 

Ils estiment que la marque l’Eléphant posséde une forte notoriété, gage du succès. D’accord !

Mais ils ont à leur disposition une marque connue internationalement – c’en est même le genre humain ! – qui a déjà un sigle et qui plus est leur appartient (en pays marxiste tout appartient à tous) déjà – ainsi personne à dépouiller de son droit de propriété intellectuelle – et qui leur collerait à la peau et au slogans marketing criés sur les marchés comme en grande surface : « tous ensemble, tous ensemble, tous ! pour acheter le thé de Gémenos ! ». 

Pourquoi ne pas adopter la marque : C.G.Thè ! 

(En vérité, je vous le dit : elle est pas belle la vie ?)

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